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Au revoir !
jeudi 15 août 2013
Les livres proposés
Livre par livre...
Otto
Otto – Autobiographie d’un ours en peluche
On ne choisit pas toujours de se dire au revoir, parfois ce sont les événements qui décident pour nous… Otto, Oskar et David se disent adieu, ils ne pensent pas se revoir à l’issue d’un voyage qui risque bien d’être sans retour. On ne sait pas si on va se retrouver.
Mais le destin réserve bien des surprises…
Pourquoi ?
Pourquoi les petits garçons ont-ils toujours peur que leur maman les abandonne dans une forêt sombre et noire ?
« Sois sage et je reviendrai te voir »… Pourtant, les quatre crânes assurent à l’enfant qu’elle ne reviendra jamais. Il craint que ce « au revoir » soit un adieu… On n’ose pas croire qu’on ne pourra pas se retrouver.
Mais au fond de lui-même, au-delà de son épouvante, il sait qu’elle reviendra. C’est évident.
Ulysse
Ulysse aux mille ruses
Ulysse retrouvera-t-il Pénélope ? Rien n’est moins sûr, quand on pense à la distance et aux obstacles qui les séparent… Mais une chose est sûre : même si leurs retrouvailles sont incertaines, ils tendent vers ce but. On espère qu’on pourra se retrouver. D’un côté comme de l’autre, la ruse fera le reste
La promesse
La promesse
Le têtard et la chenille pensaient ne jamais avoir à se dire au revoir… mais les changements du têtard poussent la chenille à se retrancher dans sa tristesse. Un adieu définitif ? Pas vraiment, puisqu’à son réveil, les retrouvailles sont imminentes… et si en se retrouvant, on ne se connaît plus.
Ado-Ka-Frè
Ado-Ka-Frè
Ici, ce ne sont pas deux personnes qui se disent au revoir, mais un garçon qui dit adieu à son T-shirt… Là encore, est-ce un adieu définitif ? Non, car la boucle du commerce se boucle, et les retrouvailles se font dans l’ignorance du garçon et avec la complicité du lecteur. Et si on pouvait se retrouver sans le savoir ?
Mais aussi...
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo